Livres tactiles

L'oiseau-lire

Deux éditeurs

Des livres tactiles de très grande qualité, а la fois en noir et en braille, riches de matières et de couleurs, qui séduisent autant les enfants aveugles que les voyants.

Comme les tirages sont limités et qu’il faut 50 demandes pour lancer une réédition, ne pas hésiter à acheter un livre plusieurs années à l’avance, il profitera aux aînés en attendant !

On peut aussi adapter soi-même

des petits livres pour enfant, en y collant différentes matières.

L’enfant apprend à toucher, à explorer la page afin d’y trouver des éléments. Des mots en braille lui permettent de se familiariser avec ce mode de lecture.

mains qui touchent

Ma technique pour adapter des petits livres à tripoter

par Nathalie C., éducatrice spécialisée

livres des chiffres
livres des chiffres
livres des formes et du temps
livres des formes et du temps

1. Choisir des livres cartonnés avec du relief. Compléter les pages, avec des formes ou des textures

Livre cartonné
Livre cartonné

2. Transcrire les textes en braille : j’ai trouvé ce matériel très pratique :

  • De la colle en bombe, type néopréne multi-usage
  • Des feuilles pour faire des couvertures de dossiers
Colle et feuilles transparentes
Colle et feuilles transparentes

3. Taper les textes à la Perkins, pulvériser la colle dessous.

Perkins
Perkins

4. Coller la feuille transparente, sur la page cartonnée correspondante.
Ainsi toute la famille peut lire l’histoire…

Livre Achevé
Livre Achevé

Autres techniques

Étiquettes adhésives transparentes

On peut aussi utiliser des étiquettes plastique transparentes autoadhésives spécifiques sur lesquelles on a tapé le texte braille à la Perkins.

Ruban dymo transparent

ruban dymo

Il existe aussi des rubans Dymo transparents, à glisser :

matériel pour Dymo
  • dans les fentes d’une tablette
  • dans une tablette à une ligne
  • dans la Perkins à l’aide de l’accessoire spécifique
  • dans une pince Dymo
pince Dymo
pince Dymo

La pince Dymo fonctionne avec un disque comportant les lettres en noir, que l’on tourne pour embosser les lettres en braille. On peut donc l’utiliser sans connaître le braille mais attention, il s’agit d’un matériel anglais, on n’y trouve donc pas les lettres avec accents.

Imagiers

On peut créer un imagier en collant de vrais objets, sur des feuilles de classeur, par exemple, pour pouvoir refermer le livre malgré l’épaisseur.
Il peut s’agir de vrais objets ou de jouets miniatures.
Le thème peut porter sur l’utilisation (les objets de papa, les objets de la cuisine…), la forme (tout ce qui est rond), la texture (tout ce qui est doux), etc…

Formes et textures

Il est possible de fabriquer des livres contenant les formes de base associées aux différentes textures : cercles doux, carrés rugueux, ovale lisse, etc… ou associer des formes collées à leur équivalent en 2 dimensions : un cube et un carré, une boule et un cercle, etc…

En récupérant des échantillons de matière chez soi, dans les magasins de tissus ou de bricolage, on peut fabriquer un « dictionnaire des matières » qui permet de mettre un nom sur les textures (laine, jean, velours, soie, etc…) et les commenter avec l’enfant.

Fabriquer des livres-jeux. Voir fiches « livre des différences » et « livre des correspondances »

Livres d’histoires

Les livres d’histoires peuvent être illustrés par des images en relief, pour lesquelles il est intéressant de sélectionner des matériaux en rapport avec ce qu’ils représentent :

  • de la peluche pour l’ours
  • des plumes pour les oiseaux
  • des bouts de branches ou d’écorce pour les arbres…

En revanche, du coton pour les nuages, par exemple, est un critère purement visuel qui sera très difficile à faire comprendre à l’enfant.

Les contours des dessins seront plus facilement perceptibles si l’on fait attention à mettre côte à côte des matières très différentes au toucher.

Attention, certaines matières qui paraissent différentes se ressemblent beaucoup une fois collées.

Pour être compréhensibles, les dessins doivent êtres très simplifiés et surtout faire ressortir les caractères principaux de ce que l’on veut représenter.

Un scénario construit sera mieux compris si l’on retrouve au fil des pages un même élément de façon récurrente.

Livres / boîtes à histoires

On peut aussi avoir en annexe au livre une boîte à objets qui illustrent l’histoire : miniatures, boîtes à bruits, diffuseurs de parfums… et écrire des histoires en rapport avec différents moments de la vie de l’enfant comme la prise du bain, la visite chez les grand-parents, le restaurant…

Albums souvenirs

Pour remplacer les albums photos, on peut aussi coller des petits objets souvenir.

Ex : l’album des 1ères années d’enfance peut contenir un bout de tissus d’un vêtement de maman que l’enfant aimait toucher, un bouton qu’il tripotait, son doudou et/ou sa tétine, un élément de son jouet préféré, un enregistrement cd ou k7 de ses premiers mots et des voix des gens qui l’entouraient, ses chansons préférées, un petit vêtement, etc…

Si l’on souhaite faire un album-souvenir de vacances, il faut bien sûr penser durant les vacances à glâner tout ce qui pourra y figurer : sable, coquillages, cailloux, plumes, fleurs séchées, etc…

Livres animés avec pop-up

pop up piano
pop up piano

Quelques exemples pour fabriquer des livres animés, c’est en anglais mais avec les images on comprend très bien :
http://wp.robertsabuda.com/make-your-own-pop-ups/
http://www.enchantedlearning.com/crafts/popupcards/
http://www.technologystudent.com/designpro/popup1.htm

Un exemple : les tiroirs de la commode

Livre à onglets, avec un chiffre par page, qui présente un nombre d’objets correspondant.

dans les tiroirs de la commode
dans les tiroirs de la commode

Création :

  • Massicoter un livre existant.
  • Imprimer, page par page, le texte en « noir » sur du papier braille, puis le passer à la Perkins pour taper par dessus le texte en braille.
  • Coller les pages et les recouper aux bonnes dimensions.
  • Coller de petits objets sur chaque page (ici : ballon, sachets de thé, éponges, élastiques, mini pinces à linge, mini-mouchoirs, trombones, pailles, boutons, cure-dents), en rapport avec l’histoire.
  • Coller des bandes de mousse, recto et verso, le long de la tranche, et des rondelles épaisses derrières les onglets, pour éviter d’écraser braille et objets en refermant le livre.
  • Perforer les pages à l’endroit des bandes de mousse et relier en « cousant », avec de la ficelle à rôti.
    N.B. : la dernière page comprend des dessins faits à la peinture relief.

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