Compréhension

D’une manière générale, nous apprenons au contact de notre environnement, qui nous envoie des informations, des indices à traiter. C’est ce que nous percevons.

La personne autiste a des difficultés à moduler, à intégrer la stimulation sensorielle.

Enfin, nous allons produire une réponse : c’est ce que nous faisons.

La personne autiste a souvent des difficultés à contrôler les réponses motrices.

Les personnes autistes ont un style cognitif, et un mode d’apprentissage particulier, qui reposent sur 3 piliers.

  • Pas d’attention conjointe.
    D’une manière générale, notre attention est orientée par celle de l’autre, c’est la base de la communication. On sait qu’on est « branchés sur la même longueur d’onde ». [*La personne autiste ne le sait pas.*]
  • Pas de théorie de l’esprit :
    c’est la capacité de donner des états mentaux à un autre, c’est-à-dire se mettre à sa place, c’est ce qui nous permet de comprendre l’autre, d’en avoir une compréhension intuitive. C’est par ce mécanisme qu’on peut comprendre et manier l’ironie, l’humour, le mensonge, l’amour… [*La personne autiste ne le peut pas, ou très difficilement.*]
  • Pas ou peu de cohérence centrale,
    c’est-à-dire la capacité de trouver une signification en fonction du contexte. [*Les personnes autistes vont se repérer à des données isolées plus qu’à un ensemble cohérent.*]

Jouer, établir des liens, apprendre, grandir, tout cela représente des gestes et des actes tout à fait ordinaires pour les enfants neurotypiques.

Pour l’enfant autiste, cela s’apprend.

Une adulte autiste, Temple Grandin, docteur en science du comportement animal, écrit qu’elle se sent comme « une anthropologue sur Mars », c’est à dire dans l’obligations d’observer les habitudes de vie de ses pairs, de s’en imprégner, pour parvenir à les comprendre et à vivre au milieu d’eux…)]

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